mardi 29 septembre 2009

Le Petit Nicolas












Le petit Nicolas se persuade, selon une théorie des plus douteuses, qu’il va bientôt avoir un petit frère. Persuadé que ses parents vont en profiter pour l’abandonner, comme le Petit Poucet, le gamin, avec l’aide de sa bande de copains, met au point une suite de stratégies abracadabrantes pour renverser le sort…
Nous voilà donc replongés dans un monde où les filles et les garçons ne se mélangeaient pas à l’école, où les femmes ne savaient pas conduire et où leur émancipation n’allait pas encore de soi. Un monde où l’arrivée d’une télé dans la maison était un événement, un monde où l’innocence régnait encore dans les cours et arrière-cours d’école. Autrement dit, nous voilà bien dans l’univers des années 50-60 de Goscinny et Sempé. L’adaptation, gaie et chaleureuse, a su préserver ce même brin de fantaisie, la même sensation assez douce d’un monde préservé, où malgré leurs faiblesses, les personnages sont tous attachants. Sauf peut-être Bouillon, le surveillant général aux allures et à l’amabilité militaires.
On y retrouve aussi la même dérision sympathique et le regard espiègle porté sur la famille, l’école, ou le monde de l’entreprise. Les personnages sont délicieux : personnellement, j’ai un gros faible pour Clotaire, le cancre de la classe, qui est absolument parfait ! Quant au couple Valérie Lemercier et Kad Merad, il fonctionne à merveille.
Le tout, sans message lourdingue planqué entre les lignes du scénario, comme on pouvait en trouver dans Les choristes. On reste là dans la légèreté, le clin d’œil et la gentille comédie familiale. Moi, je dis : un bon point pour Le petit Nicolas.

Le petit Nicolas, un film de Laurent Tirard, en salle le 30 septembre.

lundi 28 septembre 2009

Les refrains des gamins – ITW de Gilles Avisse

(photo : Nadine Jehl)

Comme je tiens un blog très sérieux, et que j’ai attrapé la manie des interviews, je vous livre aujourd’hui les propos de Gilles Avisse, programmateur des Refrains des gamins pour le Festi’Val de Marne, qui a lieu cette année du 1er au 18 octobre. Un festival qui n’est rien moins que THE place to be pour tout chanteur jeune public qui se respecte.


Depuis onze ans, Gilles Avisse recrute donc ce qui se fait de plus enthousiasmant dans le monde des spectacles musicaux pour enfants...

Comment sélectionnez-vous les artistes ?
Gilles Avisse
: "Je vais les voir, j’assiste à leurs spectacles, je suis tout le temps aux aguets, à l’affut, j’épluche les saisons dans les théâtres, je reçois des disques. Quand je vais voir un spectacle, j’y vais avec mes yeux d’adulte et aussi avec mes yeux d’enfant. Et voilà, il faut que les deux soient séduits."

Vous leur donnez parfois de vrais coups de pouce…
Gilles Avisse :
"Parfois, en écoutant un disque, je me dis, tiens, ça pourrait faire un joli spectacle, est-ce que ça existe ? Et si ça n’existe pas nous avons des aides à la création. Il nous arrive d’être coproducteur de spectacles. Tous les ans, on en aide deux ou trois. C’est le cas cette année de la compagnie Comme sur des roulettes, avec son spectacle Rex a des ennuis."

Parmi les spectacles que vous avez aidés, il y a eu les superbes Chansons pour les petites oreilles, d’Elise Caron…
Gilles Avisse :
"Oui, c’était même une commande du festival. J’étais tombé sur un livre dont j’étais tombé amoureux : Tout un monde. Je me disais que cet imagier de Kathy Couperie et Antonin Louchard aurait pu faire un joli disque. Elise Caron a pris ce point de départ pour faire sa création. Le spectacle Chansons pour les petites oreilles a beaucoup tourné depuis, et a également fait un super beau disque. Ça a été une belle aventure et une belle rencontre."

Comment définiriez-vous la scène jeune public ?
Gilles Avisse : "Je la définirais comme éclectique. Il y a une multiplicité d’univers singuliers, d’hommes et de femmes qui offrent leur imaginaire, leur personnalité et le meilleur d’eux-mêmes aux enfants. Des univers singuliers et en même temps très professionnels, très recherchés. C’est aussi de la musique et de la chanson pour toute la famille. Les parents ne s’ennuient pas. Ce sont de vrais bons spectacles, pas des spectacles au rabais, où seuls les enfants trouvent leur compte."

Avez-vous noté une évolution ?
Gilles Avisse :
"Depuis une quinzaine d’année, ça a beaucoup évolué, les spectacles sont devenus très professionnels. Le petit truc « gling gling gling », une guitare une marionnette, ça n’existe plus. En tout cas, pas sous la forme improvisée qu’on a tous pu connaître quand on était élève à l’école ! Il y a une vraie exigence des artistes sur la musique, sur l’écriture, sur ce qu’ils veulent montrer."

Il y a une vraie créativité, aujourd’hui ?
Gilles Avisse :
"Il y a quelques années, on allait beaucoup en Belgique pour voir des spectacles de chansons. Il y avait plein de gens qui émergeaient et qui faisaient des trucs super. Il y en a toujours, mais maintenant, c’est vraiment en France que ça se passe.
L’économie du spectacle jeune publique n’est pas la même que celle du spectacle adulte, ça se fait avec beaucoup moins de sous, mais je trouve que c’est souvent avec beaucoup plus d’invention."


Gilles Avisse participe régulièrement à l’émission Ecoute ! Il y a un éléphant dans le jardin, tous les mercredis de 10h à 12h, sur la radio Aligre fm (93.1)
Ou là : http://aligrefm.free.fr/spip/spip.php?article24

dimanche 27 septembre 2009

Les refrains des gamins


Depuis quelques années, les grands festivals de chanson se sont pris d’amour pour le jeune public. Les Francofolies, le festival de Montauban, et même Rock en Seine, tous ont ajouté à leur programmation adulte des artistes pour les minots. On va pas se plaindre. Mais on va rendre au Festi’Val de Marne ce qui est au Festi’Val de Marne, puisque ce festival de chanson française fait ça depuis déjà 23 ans.
Et voilà le résultat : du 1er au 18 octobre, pas moins de 17 artistes pour jeune public sont ainsi programmés, dans treize villes du département (du Val de Marne, pour ceux qui ne suivent pas). Cela s’appelle Les Refrains des gamins, et vous y trouverez ce qui se fait de mieux dans le genre.

Et poignée de cerises sur la pièce montée, apprenez que toutes les places, adulte, enfant, ado, martien, etc, sont à 5 euros, pas un centime de plus!


Petit survol rapide et non exhaustif de ce que vous pouvez aller écouter :

Sophie Forte et son spectacle J’suis vert
L’increvable Henri Dès
Le dernier spectacle d’Alain Schneider
Abel
et son chocobelou qui fait du bien partout
Les Nino’s et leur spectacle de reprises de Nino Ferrer
Les ZUT, qu’on ne présente plus.
Pascal Parisot, qui n’arrête plus de mettre les pieds dans le plat.
Peter & Lupus, un spectacle musical d’impro jazz et de soundpainting autour du conte Pierre et le loup.
Geneviève Laloy, dont je vous causais il y a quelques temps.
Un groupe de rockeurs répondant au doux sobriquet de Ministère de la jeunesse et de la magouille, avec un spectacle au nom tout aussi prometteur : Ecoute ta mère et mange ton short.

Et tout plein d’autres bonnes choses à dénicher sur : http://www.festivaldemarne.org/


Festi'Val de Marne, Les refrains des gamins, du 1er au 18 octobre dans 13 villes du Val de Marne. Entrée des spectacles : 5€.

mardi 22 septembre 2009

Graine de Bouddha


Un oubli de ma part : je ne vous ai pas parlé de cet album coréen tout doux, plein de sagesse et de philosophie bouddhiste (paru l'année dernière).
En quelques tableaux, laissant une grande place à la nature, le livre reprend quelques uns des principes bouddhistes en les expliquant tout simplement, à travers le dialogue entre un petit bonze et l'adulte qui l'initie. En voici un aperçu:

« Pour les bonzes, une bougie est plus précieuse qu’un diamant.
Pourquoi ?
Parce que la bougie se sacrifie pour éclairer les autres. »

« Même une simple pierre, les bonzes ne la déplacent pas sans y réfléchir longuement.
Pourquoi ?
Parce que tout se trouve déjà à la place qui lui convient. »

Et celui-ci, qui pourrait bien devenir la devise de Graines de mômes :

« Lorsque des graines s’accrochent à leurs vêtements, les bonzes ne les enlèvent pas.
Pourquoi ?
Parce qu’ils savent qu’elles souhaitent être transportées ailleurs. »

C’est beau, reposant et nul doute qu’il y a là de quoi faire germer de jolies pensées dans la tête de nos enfants.

Graine de Bouddha, de Kim Jong-sang, illustré par Kim Jae-hong, Picquier jeunesse, 13,90€.

lundi 21 septembre 2009

Pierre et le loup

J’avoue, je pensais en avoir fait le tour. Ras l’bonnet de Pierre et son loup, du grand-père ronchon (padaaaam padaaaam !) et du coin-coin du canard à l’agonie !
Mais bon, comme je suis dotée d’une bonne nature, j’ai tout de même pris la peine de consacrer 33 minutes supplémentaires de ma vie au conte de Prokofiev. J’ai donc regardé l’adaptation en film d’animation qu’en a fait l’Anglaise Suzie Templeton. Et me voilà bien obligée d’ajouter ma petite voix au chœur de louanges que provoque ce superbe court-métrage. La réalisatrice a resitué l’histoire du gamin désobéissant dans la Russie rurale du début du XXe siècle. Tout en respectant la version originale, elle l’a enrichie de trouvailles originales, souvent drôles (comme l’oiseau qui n’arrive pas à voler), et a su ainsi donner aux personnages une profondeur psychologique inédite et particulièrement savoureuse.

Pierre et le loup, réalisé en 2006 par Suzie Templeton, sort au cinéma le 23 septembre, ainsi qu’en DVD, chez Arte éditions (14,99€)

Pour la bande annonce, c'est là : http://www.youtube.com/watch?v=9Bt4HgQm7dk

samedi 19 septembre 2009

Sophie Forte – L’interview

Graines de mômes a tendu son antique dictaphone à piles à Sophie Forte, humoriste, comédienne et désormais chanteuse pour petits d’Homme.
Voilà ce qu’il en a retenu (le dictaphone)…

Déprime, chômage et disputes…
"Ce que j’ai envie d’apporter aux enfants, si je puis me permettre d’apporter quelque chose, ce sont des thèmes dont on ne leur parle pas facilement. J’ai remarqué que l’enfant, quand il a un souci, ou si quelque chose l’affecte, il a l’impression qu’il est tout seul à le vivre. Du coup ça prend une ampleur énorme. Un divorce, un moment de déprime, un papa au chômage, les disputes entre les parents, la mort du grand-père, etc., ils ont l’impression d’être un peu exclu à chaque fois qu’ils vivent quelque chose de difficile. L’idée c’est de banaliser les sujets graves."

« Grand-père est mort, c’est affreux »
"Les enfants se sentent concernés parce que ça leur parle. Les parents, ça les soulage, ils sont très contents parce qu’on aborde ces thèmes. Personne n’a jamais été choqué car tout mon art (rires) est de réussir à dire ces choses avec légèreté. Evidemment, je ne vais pas les plomber en leur disant « Grand-père est mort, c’est affreux ». J’essaie de prendre ça avec humour et légèreté."

Le loup dans la forêt…
"Au départ, je ne me suis pas dit j’ai un message à faire passer, c’est ma façon d’écrire. Moi je suis incapable d’écrire l’histoire du loup dans la forêt. Incapable ! Je ne peux même pas essayer, ça ne me vient pas à l’idée ! En revanche, ce qui me vient facilement, ce sont les choses de la vie quotidienne. Ça me parle. J’ai trois gamins, je les vois évoluer, et j’essaie toujours de me mettre à leur place. Et ce qui est extraordinaire, c’est que je me revois penser ce que je pensais quand j’étais petite fille. Ça me fait un bien fou, c’est aussi libérateur pour moi."

« Mais chante-les, tes chansons ! »
"Quand j’ai démarré, j’écrivais pour mes enfants. Je n’avais pas du tout l’intention d’en faire un spectacle. C’est mon attachée de presse qui m’a dit : « Mais chante-les, tes chansons ! Pourquoi les garder juste pour tes enfants ? » Moi je ne voulais pas y aller, parce que j’avais hyper la trouille de chanter devant des enfants."


Comme la vie bascule parfois…
"Ça fait dix ans qu’on travaille ensemble, Antoine [Sahler] et moi. On était célibataires pendant des années, on ne s’intéressait pas du tout aux gamins avant d’en avoir ! C’était pas du tout mon truc, je ne pensais qu’à bosser, à faire la fête… Je me demandais même si j’allais en avoir un jour, parce que je ne me sentais pas attirée par les enfants. Je commençais à avoir 35, 36, 37, 38… et je me disais, tant pis, si je n’en fais pas, c’est la vie, c’est comme ça… Je n’aurais jamais cru me retrouver avec une famille nombreuse. Après, j’ai basculé et dans mon travail aussi par la même occasion. Ça a chamboulé toute ma vie. C’est marrant comme la vie bascule parfois."

Un milieu de galopins
"Pour faire des choses avec les enfants, il faut quelque part être resté enfant. C’est pour ça que ce milieu est intéressant : on y rencontre beaucoup de gens qui sont restés des galopins. Ça ne ressemble pas à ce que je connaissais à la télé ou à la radio, où tout le monde a les dents longues et essaie d’écraser l’autre. Quand on croise des gens qui font des festivals pour enfants, il y a quelque chose de très charmant chez eux, ils ont gardé l’enfance, et j’adore ça !"

(Photos : Hélène Biensa)

vendredi 18 septembre 2009

Sophie Forte – J’suis vert

Pas de clinquant ou d’esbroufe dans ce spectacle. Sophie Forte entre sur scène comme dans son salon, et illumine aussitôt la salle d’un sourire contagieux, entier, qui paraît sincère. Sans plus de manières, elle se met à secouer des maracas, puis, joueuse, pique celles d’Antoine, son compagnon de scène. Plus tard, elle essaie de faire pousser une flûte dans un pot de fleur, et
s’inquiète toutes les trois minutes de faire du mal à la terre, s’agenouillant, honteuse, et reprenant sa ritournelle : j’suis vert ! j’suis vert…
Le spectacle de Sophie Forte pourrait être un hymne à la simplicité. Un petit show grandeur nature, sans fards, mais avec beaucoup de douceur et d’humour. A ses côtés, au piano, Antoine (Sahler) – personnage dégingandé, bricolo et joue-à-tout – lui donne la réplique et fait office de grand frère moqueur et attachant.
Avec sa voix étonnante (très aigüe) et parfaite pour l’emploi, la chanteuse a percé l’art des rengaines, facilement reprises par les enfants (j’ai d’ailleurs assisté à une reprise de La girouette par le public très émouvante). Le genre d’airs qui deviennent entêtants après quelques écoutes seulement…
Les thèmes sont variés, très ancrés dans l’actualité et le monde contemporain : religion, écologie, divorce, adoption… Des sujets graves, mais toujours traités avec suffisamment de dérision pour ne pas plomber l’ambiance.

Et comme Graines de Mômes est un blog plein de surprises incroyables et fantasticuleuses, figurez-vous que j’ai dans ma poche une interview de Madame Forte en personne, que je vais vous balancer en ligne dès demain, histoire de créer un peu d’attente et de frustration autour de moi.

En attendant, pour connaître les dates de tournée de ses deux spectacles J’suis vert et Maman dit qu’il ne faut pas, cliquez donc là : http://www.sophie-forte.com/dates.html

Ah oui, et il y a aussi un disque : J’suis vert, Victorie Music, 15€.

jeudi 17 septembre 2009

Journal d’un dégonflé

Dans ce deuxième tome du journal de Greg Heffley, nous voici confrontés à un monde totalement immoral : le grand frère de Greg lui fait subir un chantage ignoble, sans jamais se faire prendre (et accessoirement joue aussi dans un groupe de heavy metal). Greg lui-même persécute son copain Robert, un type un peu bêta, qui se laisse généralement faire sans rien comprendre.
Le livre regorge de bêtises à ne plus savoir qu’en faire, de gags excellents, d’idées d’une naïveté confondante parfois, le tout mêlé à un sens diabolique de la manipulation.
Ajoutez à cela des punitions qui pleuvent, une maman très portée sur la psychologie, qui teste sur ses enfants des théories de pédagogie alternative… Bref, un univers familial américain dépeint avec une certaine finesse d’esprit et beaucoup d’humour.

Journal d’un dégonflé, Rodrick fait sa loi, roman illustré de Jeff Kinney, éditions du Seuil, 9,95€.

mercredi 16 septembre 2009

Un tout petit pois


C’est l’histoire d’un petit pois. C’est tout. Un bête petit pois, rond et vert, qui nait, découvre son environnement, grandit, explore un peu plus loin, et finit par découvrir un monde vaste et infini.
L’évolution du petit pois est figurée par des formes géométriques simples aux couleurs vives et aux traits bruts. Ces illustrations minimalistes, symboliques, devraient faire turbiner les petits lecteurs et leur permettre de découvrir un autre rapport possible entre texte et image.
En résumé, voilà un petit pois audacieux, qui fait marcher la tête et l'imagination, qui surprend et qui réjouit.

Un tout petit pois, album de Stéphane Servant, éditions Rue du monde, 14€.

mardi 15 septembre 2009

Aagun


Trop fort cet illustrateur, il arriverait presque à nous faire croire qu’il suffit d’un seul coup de pinceau, et hop ! mesdames et messieurs, voici une splendide image, sous vos yeux émerveillés!
A grand renfort d’encre de Chine, l’époustouflant Dedieu jette sur le blanc du papier des espèces de grosses taches noires en mouvement, sur lesquelles se découpent de fines silhouettes, inspirées de la calligraphie chinoise. Un univers noir et blanc minimaliste et puissant, qui illustre une histoire elle aussi déroutante, d’une guerre entre deux tribus qui se règle de bien étrange façon.

Aagun, un album signé Dedieu, aux éditions du Seuil, 15 €.

Si vous n’êtes pas encore tombé en pâmoison devant l’une des œuvres de cet illustrateur, il est temps de découvrir Thierry Dedieu, nom de… http://www.thierrydedieu.com/

vendredi 11 septembre 2009

Assassin !

Un super polar impossible à lâcher avant la fin. Des tas des fausses pistes dans lesquelles je me suis allègrement vautrée. On sent une grande maîtrise du genre chez Béatrice Nicodème, ainsi qu’un goût avéré pour le suspense. Cela lui donne un côté chat, jouant avec la souris qu’est devenu le lecteur.
L’intrigue, tarabiscotée à souhait, et racontée depuis la tête d’un adolescent, aborde notamment le sujet de la culpabilité de façon très intéressante.
NB: Assassin! est l'un des quatre premiers titres de la toute nouvelle collection Chambres noires des éditions Mango jeunesse. Avis aux amateurs de sensations fortes et de mystères en tous genres...

Assassin !, un roman écrit par Béatrice Nicodème, dans la collection Chambres noires des éditions Mango jeunesse, 9€. (conseillé à partir de 10 ans)