Le petit Nicolas se persuade, selon une théorie des plus douteuses, qu’il va bientôt avoir un petit frère. Persuadé que ses parents vont en profiter pour l’abandonner, comme le Petit Poucet, le gamin, avec l’aide de sa bande de copains, met au point une suite de stratégies abracadabrantes pour renverser le sort…
Nous voilà donc replongés dans un monde où les filles et les garçons ne se mélangeaient pas à l’école, où les femmes ne savaient pas conduire et où leur émancipation n’allait pas encore de soi. Un monde où l’arrivée d’une télé dans la maison était un événement, un monde où l’innocence régnait encore dans les cours et arrière-cours d’école. Autrement dit, nous voilà bien dans l’univers des années 50-60 de Goscinny et Sempé. L’adaptation, gaie et chaleureuse, a su préserver ce même brin de fantaisie, la même sensation assez douce d’un monde préservé, où malgré leurs faiblesses, les personnages sont tous attachants. Sauf peut-être Bouillon, le surveillant général aux allures et à l’amabilité militaires.
On y retrouve aussi la même dérision sympathique et le regard espiègle porté sur la famille, l’école, ou le monde de l’entreprise. Les personnages sont délicieux : personnellement, j’ai un gros faible pour Clotaire, le cancre de la classe, qui est absolument parfait ! Quant au couple Valérie Lemercier et Kad Merad, il fonctionne à merveille.
Le tout, sans message lourdingue planqué entre les lignes du scénario, comme on pouvait en trouver dans Les choristes. On reste là dans la légèreté, le clin d’œil et la gentille comédie familiale. Moi, je dis : un bon point pour Le petit Nicolas.
Le petit Nicolas, un film de Laurent Tirard, en salle le 30 septembre.
Nous voilà donc replongés dans un monde où les filles et les garçons ne se mélangeaient pas à l’école, où les femmes ne savaient pas conduire et où leur émancipation n’allait pas encore de soi. Un monde où l’arrivée d’une télé dans la maison était un événement, un monde où l’innocence régnait encore dans les cours et arrière-cours d’école. Autrement dit, nous voilà bien dans l’univers des années 50-60 de Goscinny et Sempé. L’adaptation, gaie et chaleureuse, a su préserver ce même brin de fantaisie, la même sensation assez douce d’un monde préservé, où malgré leurs faiblesses, les personnages sont tous attachants. Sauf peut-être Bouillon, le surveillant général aux allures et à l’amabilité militaires.
On y retrouve aussi la même dérision sympathique et le regard espiègle porté sur la famille, l’école, ou le monde de l’entreprise. Les personnages sont délicieux : personnellement, j’ai un gros faible pour Clotaire, le cancre de la classe, qui est absolument parfait ! Quant au couple Valérie Lemercier et Kad Merad, il fonctionne à merveille.
Le tout, sans message lourdingue planqué entre les lignes du scénario, comme on pouvait en trouver dans Les choristes. On reste là dans la légèreté, le clin d’œil et la gentille comédie familiale. Moi, je dis : un bon point pour Le petit Nicolas.
Le petit Nicolas, un film de Laurent Tirard, en salle le 30 septembre.
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