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jeudi 16 décembre 2010

Bêtes en stock


Après avoir mis les pieds dans le plat bien comme il fallait pour faire rire les enfants, le mammifère Pascal Parisot récidive et s’en prend à présent aux animaux avec son nouvel album Bêtes en stock. Et pour ne rien gâter, il est également en tournée ces temps-ci, un peu partout en France. 
Après nous avoir très judicieusement rappelé que nous étions nous-mêmes des bébêtes, le chanteur aux lunettes noires entonne sur scène des histoires de petite souris qui ressemble étrangement à maman, de caniche sauvage très dangereux, de mouche tsé-tsé qui ne pique que les matins où il y a école, ou d’un garçon qui a adopté un pou de compagnie.
Vous l’aurez compris, détournements, humour et malice sont toujours au rendez-vous chez ce pince-sans-rire talentueux.

En trois mots, c’est simple, drôle et réjouissant.



Bêtes en stock, un disque de Pascal Parisot, Naïve.
En concert les 20, 21 et 22 décembre aux Trois Baudets, à Paris (18e).
Toutes les autres dates de concerts sont sur :

lundi 18 octobre 2010

Ma petite planète chérie

Le soir, quand leur mère a éteint la lumière, Coline et Gaston se relèvent en douce pour vivre des aventures incroyables avec Zina, leur araignée de compagnie. Chaque histoire est l’occasion pour les enfants de s’interroger sur notre environnement, cycles biologiques, tri des déchets, biodiversité, nuisances sonores, etc. Une chanson originale clôt chacun des neuf épisodes, reprenant le thème qui vient d’être abordé.

Après une carrière à la télévision, les petits films d’animation de Ma petite planète chérie sortent donc au cinéma. Comme à son habitude, le studio Folimage oublie de considérer les enfants comme des êtres gnangnans et prend le temps de la qualité.



Ma petite planète chérie, neuf courts-métrages d’animation de Jacques-Rémy Girerd, en salle le 20 octobre.

Un CD des chansons sort également chez le label Enfance et musique.


mardi 13 avril 2010

Les Bombes 2 bal

Il y a la crise, ok, la menace nucléaire, certes, le terrorisme bactériologique, soit, le dérèglement climatique, c’est sûr… Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il y a les Bombes 2 Bal (enfin, normalement, vous devez le savoir puisqu’on en a déjà parlé ). Et mieux encore : il y a les Bombes 2 Bal en tournée, partout en France !
Emmenez-y votre grand-mère, vos enfants, vos parents, vos neveux, vos oncles et vos amis. Ce sera toujours ça de gagné sur la morosité ambiante !

Je vous donne les prochaines dates :
Saint Etienne, le 16 mai
Langon, le 29 mai
Avignon, le 5 juin
Bezons, le 6 juin
Lezat sur Lèze, le 12 juin
Et ça continue comme ça jusqu’en septembre…
Comme je ne vais pas non plus vous les recopier toutes, je vous invite à cliquer par là : http://www.myspace.com/bombes2bal

dimanche 7 février 2010

The Nino’s en concert

Je vous parlais récemment du disque. Je vais à présent ramener ma fraise à propos du concert. En gros, si ça vous fatigue de lire la suite, je vous la fais courte : c’est d'la balle, foncez-y !

Pour les dur à convaincre, apprenez donc que The Nino’s sur scène, c’est un concert super pro, parfaitement rythmé, très bien mené par trois artistes convaincants, avec une belle énergie, des transitions sympa, une bonne synergie entre les musiciens.
C’est rock, c’est cow-boy comme ils disent, c’est tendre et mélancolique parfois, c’est drôle pour tout le monde, grands et petits.
Moi qui ne suis pas a priori une inconditionnelle des chansons de Nino Ferrer, j’ai trouvé là l’occasion de les réécouter, de les réentendre et de les apprécier.
Un spectacle vivant, en forme d’hommage à Nino Ferrer, que je recommande vivement à tous, de 6 à 106 ans.
The Nino's chantent Nino Ferrer, aux trois Baudets (paris 18e) le 14 février à 11h et 15h.

lundi 1 février 2010

The Nino's chantent Nino Ferrer

D'abord légèrement interloquée en découvrant ce disque de chansons de Nino Ferrer pour les enfants, je me suis très vite frappé le front en laissant échapper un tonitruant : "Mais c'est bien sûr!"
Bah oui, c'est bien sûr que l'univers un peu à l'ouest de Nino Ferrer, ses jeux de langage, son goût pour les onomatopées et les rimes marrantes ont tout pour plaire aux gosses.
Pas étonnant donc que The Nino's, trois types musiciens et malins, aient eu l'idée de faire un disque de reprises pour enfants de 6 à 106 ans.
Le téléfon, Oh! Hé! Hein! Bon!, Le Sud, Je vends des robes, Mon copain Bismarck, Mirza... Tout le répertoire y passe, des grands classiques aux morceaux moins connus, des chansons drôles aux ballades douces et romantiques.
Pour résumer, c'est de la chanson qui se partage. Et vous l'aurez compris, j'aime bien les choses artistiques qui se partagent entre vieux et jeunes.
Avis aux Parisiens : The Nino's sont en concert aux Trois Baudets, à partir de demain, 2 février. (voir ci-dessous pour les dates)

The Nino's chantent Nino Ferrer, avec au chant et à la musique : Laurent Madiot, Benoît Simon et Tom Poisson. Un disque Naïve.

En concert les 7 et 14 février aux Trois Baudets (Paris 18e), à 11h et 15h. Egalement les mardis 2 et 9 février à 14h30.

dimanche 17 janvier 2010

Les Déménageurs

Je vous l'annonçais il y a quelques jours, et je suis sûre que vous n'en dormez plus depuis : je suis allée voir Les Déménageurs en concert.
Résultat des courses, j'ai assisté à un spectale musical des plus honnêtes, truffé de chansons sympatiques aux thèmes inspirés du quotidien des enfants.
Si les intermèdes entre les chansons m'ont semblé un peu laborieux et mollassons, les prestations de Lili, chanteuse et danseuse du groupe, rattrapent largement le coup : belle voix, jolies chorégraphies, belles mélodies.

J'ai par la même occasion découvert la fameuse salle des Trois Baudets (Paris 18e), et je salue ici ses dimensions conviviales et son architecture originale.

Les déménageurs, et leur nouveau spectacle Patamodd, jusqu'au 24 janvier 2010 aux Trois baudets, Paris.Les dates : dimanche 24 janvier à 11h, mardi 19 janvier à 14h30 / mercredi 20 janvier à 14h30.
Tarifs : 8/5€. info/résa : http://www.lestroisbaudets.com/

Le site des Déménageurs, pour un premier aperçu de leur univers : http://www.lesdemenageurs.be/spectacles-patamodd-musique.php

lundi 11 janvier 2010

Noces-Bayna

Fawzy Al-Aiedy, artiste irakien vivant en France depuis de longues années, a osé un syncrétisme musical audacieux (et moi j’ai osé utiliser le mot syncrétisme, je suis contente). Ce musicien a en effet marié – dans un spectacle d’abord, puis dans le disque qui en a été tiré – deux univers étrangers l’un à l’autre : des chansons traditionnelles du répertoire régional français d’un côté et des morceaux inspirés de musiques traditionnelles d’Orient de l’autre. Le résultat, atypique, plonge les enfants tour à tour dans la langue française, arabe et même occitane ou basque. Un mariage joyeux, avec la musique en trait d’union.

Noces-Bayna, CD de Fawzy Al-Aiedy, Victorie music, 15€.

dimanche 3 janvier 2010

Scooby-Doo et les pirates fantômes

Voilà un concept qui me laisse un peu perplexe. En effet, ce Scooby-Doo est une très fidèle adaptation du dessin animé du même nom, qu’à part ma mère tout le monde connaît. La musique, les personnages, l’intrigue, la résolution de l’intrigue, tout absolument tout est pareil qu’à la télé, sauf que tout est plus grand, plus long, et le son BEAUCOUP plus (trop) fort (voir, un post en dessous, mes – mauvaises – humeurs sur le sujet). Ah, non, il y a quand même une différence, c’est qu’en live, il y a des chansons pour rythmer l’histoire, car il s’agit d’une comédie musicale.
Mais pourquoi donc s’infliger deux heures des élucubrations de Scooby-Doo et Samy, alors que l’on pourrait étendre du linge, discuter avec ses amis sur Facebook ou préparer un chili con carne pendant ce temps ? Parce que les enfants fonctionnent dans la combine, ok. Parce que, quand même, sous ces perruques ridicules, s’agitent de vrais êtres humains et qu’il faut soutenir le spectacle vivant, mouais. Parce que le spectacle est truffé de gags simples et pour le moins efficaces dès 6 ans, à la rigueur.

Sinon, avertissement pour les allergiques au merchandising imposé : vente de zigouigouis qui font de la lumière et de peluches Scooby-Doo à l’entrée, à l’entracte et à la sortie…
Scooby-Doo et les pirates fantômes, comédie musicale, jusqu'au 24 février 2010 à L'Olympia, Paris.
Réservations : 0892 68 33 68 . Le site : www.scoobydoo-surscene.fr

jeudi 31 décembre 2009

Les déménageurs

Pour ceux que ça intéresse, je vous informe que je vais bientôt découvrir Les Déménageurs en concert. Ça fait un moment que j’avais noté leur nom, en me disant, tiens, ça a l’air bien ce truc-là, faudra que j’aille voir. Ce jour heureux est enfin arrivé.
A ce stade-là de l’expérience, je peux simplement vous dire qu’il s’agit d’un spectacle musical pour les enfants de 3 à 8 ans. Qu’il y aura sur scène une chanteuse, Lili, ses trois frères musiciens, ainsi qu'un personnage en pâte à modeler (le fameux Patamodd qui donne son nom au spectacle). Je vois également dans ma boule en cristal des chansons, de la danse et une mise en scène qui devraient, vous en conviendrez, déménager.
J’emmène mes petits cobayes préférés et on en recause asap, comme disent les gens modernes…

Les déménageurs, et leur nouveau spectacle Patamodd, du 10 au 24 janvier 2010 aux Trois baudets, Paris.

Les dates : dimanches 10,17 janvier à 15h / dimanche 24 janvier à 11h
mardis 12, 19 janvier à 14h30 / mercredis 13 et 20 janvier à 14h30
tarifs : 8/5€. info/résa :
http://www.lestroisbaudets.com/

Le site des Déménageurs, pour un premier aperçu de leur univers :
http://www.lesdemenageurs.be/spectacles-patamodd-musique.php

vendredi 18 décembre 2009

Pierre et le loup

Si vous voulez montrer à vos enfants un vrai grand théâtre classique avec rideau rouge et tout le tintouin, dans lequel plein de vrais musiciens font de la vraie musique avec leur bouche et leurs mains, et où l’on peut également voir des danseurs danser, faire du mime et des cabrioles, sachez que cela est encore possible de nos jours. La compagnie Ecla Théâtre, spécialisée dans les créations théâtrales jeune public propose en effet toute une ribambelle de pièces classiques pour fêter ses vingt ans d’existence. Parmi les neuf spectacles présentés cette année à Paris (mais la compagnie tourne aussi beaucoup en province), j’ai testé pour l’instant Pierre et le loup (eh oui, j’ai replongé, pour ceux qui suivent assidument ce blog).
Bon, comme je vous le disais, ce n’est pas du théâtre d’avant-garde, la mise en scène et le jeu restent classiques. Mais c’est du spectacle, c’est vivant, c’est bon-enfant, joyeux, et c’est toujours mieux qu’un simple disque, non ? Apprenez également que ce spectacle, en deux parties, s’ouvre avec Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns.

Pierre et le loup et Le carnaval des animaux, une création de Christian Grau-Stef, théâtre Comedia, jusqu’au 31 décembre.

Pour en savoir plus sur les spectacles de la compagnie Ecla Théâtre, cliquez donc là : http://www.ecla-theatre.com/ (ils ont aussi plein de pièces de Molière à leur répertoire)

jeudi 10 décembre 2009

L’imagier des bruits

Voilà un pavé qui semble destiné à faire un méga tabac chez les moins de trois ans. Le concept est simple et évident : écoute, observe et devine.
A chaque page correspond un son, que le futur petit génie peut également entendre sur le CD, imité par une voix d’enfant. Un petit temps de silence, petit génie tourne la page et la lumière est faite, en audio et en visuel, sur la provenance du bruit.
Démonstration…
Taratata… Voyons voir, qu’est-ce donc ? Mais la trompette, bien sûr !
Roarrr…. Le lion, pardi !
Plus dur : scrapssss…. Alors ? On sèche ? On met sa main au feu ? Eh bien oui, c’est le feu ! Bravo !

L’imagier des bruits, réalisé par Jean-François Alexandre, illustré par Olivier Latyk, Naïve, 15 €.

samedi 5 décembre 2009

Swing Café

Et voilà encore une histoire qui swing, qui scat, doo-wap-doo-wap et va faire danser dans les chaumières… Pensez-donc : Carl Norac à l’écriture (Monsieur Satie, l'homme qui avait un piano dans la tête, c'était déjà lui), Jeanne Balibar dans le rôle de la récitante, Rebecca Dautremer à l’image et rien moins que les plus grands du jazz pour l’accompagnement musical (genre grands standards de Duke Elligton, Cab Calloway, Ella Fitzerald, et quelques autres plus méconnus)…

Sur le fond de l’affaire, tout commence avec Zazou, une cigale brésilienne. Celle-ci chante sans arrêt sur sa plage, en rêvant d’Amérique. Jusqu’au jour où elle embarque sur le chapeau d’une dame qui embarque sur un bateau… La cigale finit donc par réaliser son rêve : elle découvre New York, et plus précisément le Swing café, où l’on chante jusqu’à point d’heure tout en dansant le charleston.
Un conte musical tout en légèreté et poésie, pour s’immerger dans les débuts du jazz. Un trèèès beau voyage.

Swing Café, de Carl Norac, conte musical raconté par Jeanne Balibar, illustré par Rebecca Dautremer, Didier jeunesse, 23,50€.


Pour écouter des extraits :
http://www.didierjeunesse.com/nouveautes?view=article&id=308

Pour suivre les étapes de la création du conte :
http://www.didierjeunesse.com/actualites/evenements

mardi 10 novembre 2009

Les trois baudets

Si vous êtes Parisiens ou pas loin de l’être, voici mon conseil d’ami de la semaine : gardez un œil sur le programme des Trois Baudets. Depuis qu’elle a repris du service, cette salle de spectacle brille par sa programmation jeune public.


Catherine Vaniscotte y chante les Princesses oubliées ou inconnues ce mercredi 11 novembre.





Plus tard, en décembre, Pascal Parisot viendra y mettre une nouvelle fois Les pieds dans le plat.





Je note également avec délectation que l’excellent Monsieur Satie, l’homme qui avait un piano dans la tête, écrit par Carl Norac, fera l’objet d’une représentation le 25 novembre.
Rien que du bon qui fait du bien.

Clic clic clic par ici : http://www.lestroisbaudets.com/jeune_public/agenda_jeune_public/

jeudi 15 octobre 2009

Kirikou et Karaba


Il y a plusieurs raisons d’emmener vos minots voir la comédie musicale Kirikou & Karaba sur scène...
  • Parce que la philosophie de l’histoire de Michel Ocelot supporte aisément le rabâchage, me semble-t-il.
  • Parce qu’il ne s’agit pas d’une plate adaptation, ou d’une nouvelle opération « je surfe sur la vague », mais bel et bien d’une création. Ocelot et son équipe exploitent merveilleusement le potentiel qu’offre une scène de théâtre : ombres chinoises, marionnette, décors, lumière, effets de matières… Le tout sobrement, sans gros artifices ni grands effets de machineries. Kirikou est ainsi une marionnette animée par trois manipulateurs qui, bien que visibles du public, s’intègrent parfaitement au spectacle.
  • Ah oui, et aussi parce que la chorégraphie et la musique sont remarquables.

Créé il y a deux ans au Casino de Paris, le spectacle est en tournée en France jusqu’à la fin de l’année.

Les dates :
Le 18 octobre à Levallois Perret, le 20 octobre à Saint Cyr, le 24 octobre au Palais des Congrès de Lyon.
Les 28, 29 et 30 octobre à Paris, au Palais des Congrès.
Les 13,14, 15 novembre à Blagnac.
Et ça continue :
18 novembre à Tours, 28 novembre à Longjumeau, 1er Décembre à Aulnay, 4 décembre à Poissy, 5 décembre à Taverny, 8 et 9 décembre à Voiron, 11 décembre à Issy-les-Moulineaux, 13 décembre à Troyes, 22 décembre à Roubaix…

Le site : http://www.kirikou-et-karaba.com/

lundi 28 septembre 2009

Les refrains des gamins – ITW de Gilles Avisse

(photo : Nadine Jehl)

Comme je tiens un blog très sérieux, et que j’ai attrapé la manie des interviews, je vous livre aujourd’hui les propos de Gilles Avisse, programmateur des Refrains des gamins pour le Festi’Val de Marne, qui a lieu cette année du 1er au 18 octobre. Un festival qui n’est rien moins que THE place to be pour tout chanteur jeune public qui se respecte.


Depuis onze ans, Gilles Avisse recrute donc ce qui se fait de plus enthousiasmant dans le monde des spectacles musicaux pour enfants...

Comment sélectionnez-vous les artistes ?
Gilles Avisse
: "Je vais les voir, j’assiste à leurs spectacles, je suis tout le temps aux aguets, à l’affut, j’épluche les saisons dans les théâtres, je reçois des disques. Quand je vais voir un spectacle, j’y vais avec mes yeux d’adulte et aussi avec mes yeux d’enfant. Et voilà, il faut que les deux soient séduits."

Vous leur donnez parfois de vrais coups de pouce…
Gilles Avisse :
"Parfois, en écoutant un disque, je me dis, tiens, ça pourrait faire un joli spectacle, est-ce que ça existe ? Et si ça n’existe pas nous avons des aides à la création. Il nous arrive d’être coproducteur de spectacles. Tous les ans, on en aide deux ou trois. C’est le cas cette année de la compagnie Comme sur des roulettes, avec son spectacle Rex a des ennuis."

Parmi les spectacles que vous avez aidés, il y a eu les superbes Chansons pour les petites oreilles, d’Elise Caron…
Gilles Avisse :
"Oui, c’était même une commande du festival. J’étais tombé sur un livre dont j’étais tombé amoureux : Tout un monde. Je me disais que cet imagier de Kathy Couperie et Antonin Louchard aurait pu faire un joli disque. Elise Caron a pris ce point de départ pour faire sa création. Le spectacle Chansons pour les petites oreilles a beaucoup tourné depuis, et a également fait un super beau disque. Ça a été une belle aventure et une belle rencontre."

Comment définiriez-vous la scène jeune public ?
Gilles Avisse : "Je la définirais comme éclectique. Il y a une multiplicité d’univers singuliers, d’hommes et de femmes qui offrent leur imaginaire, leur personnalité et le meilleur d’eux-mêmes aux enfants. Des univers singuliers et en même temps très professionnels, très recherchés. C’est aussi de la musique et de la chanson pour toute la famille. Les parents ne s’ennuient pas. Ce sont de vrais bons spectacles, pas des spectacles au rabais, où seuls les enfants trouvent leur compte."

Avez-vous noté une évolution ?
Gilles Avisse :
"Depuis une quinzaine d’année, ça a beaucoup évolué, les spectacles sont devenus très professionnels. Le petit truc « gling gling gling », une guitare une marionnette, ça n’existe plus. En tout cas, pas sous la forme improvisée qu’on a tous pu connaître quand on était élève à l’école ! Il y a une vraie exigence des artistes sur la musique, sur l’écriture, sur ce qu’ils veulent montrer."

Il y a une vraie créativité, aujourd’hui ?
Gilles Avisse :
"Il y a quelques années, on allait beaucoup en Belgique pour voir des spectacles de chansons. Il y avait plein de gens qui émergeaient et qui faisaient des trucs super. Il y en a toujours, mais maintenant, c’est vraiment en France que ça se passe.
L’économie du spectacle jeune publique n’est pas la même que celle du spectacle adulte, ça se fait avec beaucoup moins de sous, mais je trouve que c’est souvent avec beaucoup plus d’invention."


Gilles Avisse participe régulièrement à l’émission Ecoute ! Il y a un éléphant dans le jardin, tous les mercredis de 10h à 12h, sur la radio Aligre fm (93.1)
Ou là : http://aligrefm.free.fr/spip/spip.php?article24

dimanche 27 septembre 2009

Les refrains des gamins


Depuis quelques années, les grands festivals de chanson se sont pris d’amour pour le jeune public. Les Francofolies, le festival de Montauban, et même Rock en Seine, tous ont ajouté à leur programmation adulte des artistes pour les minots. On va pas se plaindre. Mais on va rendre au Festi’Val de Marne ce qui est au Festi’Val de Marne, puisque ce festival de chanson française fait ça depuis déjà 23 ans.
Et voilà le résultat : du 1er au 18 octobre, pas moins de 17 artistes pour jeune public sont ainsi programmés, dans treize villes du département (du Val de Marne, pour ceux qui ne suivent pas). Cela s’appelle Les Refrains des gamins, et vous y trouverez ce qui se fait de mieux dans le genre.

Et poignée de cerises sur la pièce montée, apprenez que toutes les places, adulte, enfant, ado, martien, etc, sont à 5 euros, pas un centime de plus!


Petit survol rapide et non exhaustif de ce que vous pouvez aller écouter :

Sophie Forte et son spectacle J’suis vert
L’increvable Henri Dès
Le dernier spectacle d’Alain Schneider
Abel
et son chocobelou qui fait du bien partout
Les Nino’s et leur spectacle de reprises de Nino Ferrer
Les ZUT, qu’on ne présente plus.
Pascal Parisot, qui n’arrête plus de mettre les pieds dans le plat.
Peter & Lupus, un spectacle musical d’impro jazz et de soundpainting autour du conte Pierre et le loup.
Geneviève Laloy, dont je vous causais il y a quelques temps.
Un groupe de rockeurs répondant au doux sobriquet de Ministère de la jeunesse et de la magouille, avec un spectacle au nom tout aussi prometteur : Ecoute ta mère et mange ton short.

Et tout plein d’autres bonnes choses à dénicher sur : http://www.festivaldemarne.org/


Festi'Val de Marne, Les refrains des gamins, du 1er au 18 octobre dans 13 villes du Val de Marne. Entrée des spectacles : 5€.

samedi 19 septembre 2009

Sophie Forte – L’interview

Graines de mômes a tendu son antique dictaphone à piles à Sophie Forte, humoriste, comédienne et désormais chanteuse pour petits d’Homme.
Voilà ce qu’il en a retenu (le dictaphone)…

Déprime, chômage et disputes…
"Ce que j’ai envie d’apporter aux enfants, si je puis me permettre d’apporter quelque chose, ce sont des thèmes dont on ne leur parle pas facilement. J’ai remarqué que l’enfant, quand il a un souci, ou si quelque chose l’affecte, il a l’impression qu’il est tout seul à le vivre. Du coup ça prend une ampleur énorme. Un divorce, un moment de déprime, un papa au chômage, les disputes entre les parents, la mort du grand-père, etc., ils ont l’impression d’être un peu exclu à chaque fois qu’ils vivent quelque chose de difficile. L’idée c’est de banaliser les sujets graves."

« Grand-père est mort, c’est affreux »
"Les enfants se sentent concernés parce que ça leur parle. Les parents, ça les soulage, ils sont très contents parce qu’on aborde ces thèmes. Personne n’a jamais été choqué car tout mon art (rires) est de réussir à dire ces choses avec légèreté. Evidemment, je ne vais pas les plomber en leur disant « Grand-père est mort, c’est affreux ». J’essaie de prendre ça avec humour et légèreté."

Le loup dans la forêt…
"Au départ, je ne me suis pas dit j’ai un message à faire passer, c’est ma façon d’écrire. Moi je suis incapable d’écrire l’histoire du loup dans la forêt. Incapable ! Je ne peux même pas essayer, ça ne me vient pas à l’idée ! En revanche, ce qui me vient facilement, ce sont les choses de la vie quotidienne. Ça me parle. J’ai trois gamins, je les vois évoluer, et j’essaie toujours de me mettre à leur place. Et ce qui est extraordinaire, c’est que je me revois penser ce que je pensais quand j’étais petite fille. Ça me fait un bien fou, c’est aussi libérateur pour moi."

« Mais chante-les, tes chansons ! »
"Quand j’ai démarré, j’écrivais pour mes enfants. Je n’avais pas du tout l’intention d’en faire un spectacle. C’est mon attachée de presse qui m’a dit : « Mais chante-les, tes chansons ! Pourquoi les garder juste pour tes enfants ? » Moi je ne voulais pas y aller, parce que j’avais hyper la trouille de chanter devant des enfants."


Comme la vie bascule parfois…
"Ça fait dix ans qu’on travaille ensemble, Antoine [Sahler] et moi. On était célibataires pendant des années, on ne s’intéressait pas du tout aux gamins avant d’en avoir ! C’était pas du tout mon truc, je ne pensais qu’à bosser, à faire la fête… Je me demandais même si j’allais en avoir un jour, parce que je ne me sentais pas attirée par les enfants. Je commençais à avoir 35, 36, 37, 38… et je me disais, tant pis, si je n’en fais pas, c’est la vie, c’est comme ça… Je n’aurais jamais cru me retrouver avec une famille nombreuse. Après, j’ai basculé et dans mon travail aussi par la même occasion. Ça a chamboulé toute ma vie. C’est marrant comme la vie bascule parfois."

Un milieu de galopins
"Pour faire des choses avec les enfants, il faut quelque part être resté enfant. C’est pour ça que ce milieu est intéressant : on y rencontre beaucoup de gens qui sont restés des galopins. Ça ne ressemble pas à ce que je connaissais à la télé ou à la radio, où tout le monde a les dents longues et essaie d’écraser l’autre. Quand on croise des gens qui font des festivals pour enfants, il y a quelque chose de très charmant chez eux, ils ont gardé l’enfance, et j’adore ça !"

(Photos : Hélène Biensa)

vendredi 18 septembre 2009

Sophie Forte – J’suis vert

Pas de clinquant ou d’esbroufe dans ce spectacle. Sophie Forte entre sur scène comme dans son salon, et illumine aussitôt la salle d’un sourire contagieux, entier, qui paraît sincère. Sans plus de manières, elle se met à secouer des maracas, puis, joueuse, pique celles d’Antoine, son compagnon de scène. Plus tard, elle essaie de faire pousser une flûte dans un pot de fleur, et
s’inquiète toutes les trois minutes de faire du mal à la terre, s’agenouillant, honteuse, et reprenant sa ritournelle : j’suis vert ! j’suis vert…
Le spectacle de Sophie Forte pourrait être un hymne à la simplicité. Un petit show grandeur nature, sans fards, mais avec beaucoup de douceur et d’humour. A ses côtés, au piano, Antoine (Sahler) – personnage dégingandé, bricolo et joue-à-tout – lui donne la réplique et fait office de grand frère moqueur et attachant.
Avec sa voix étonnante (très aigüe) et parfaite pour l’emploi, la chanteuse a percé l’art des rengaines, facilement reprises par les enfants (j’ai d’ailleurs assisté à une reprise de La girouette par le public très émouvante). Le genre d’airs qui deviennent entêtants après quelques écoutes seulement…
Les thèmes sont variés, très ancrés dans l’actualité et le monde contemporain : religion, écologie, divorce, adoption… Des sujets graves, mais toujours traités avec suffisamment de dérision pour ne pas plomber l’ambiance.

Et comme Graines de Mômes est un blog plein de surprises incroyables et fantasticuleuses, figurez-vous que j’ai dans ma poche une interview de Madame Forte en personne, que je vais vous balancer en ligne dès demain, histoire de créer un peu d’attente et de frustration autour de moi.

En attendant, pour connaître les dates de tournée de ses deux spectacles J’suis vert et Maman dit qu’il ne faut pas, cliquez donc là : http://www.sophie-forte.com/dates.html

Ah oui, et il y a aussi un disque : J’suis vert, Victorie Music, 15€.

vendredi 31 juillet 2009

Bas les pattes

Après dix ans de carrière dans un groupe de chanson française qui s’appelle Les Blaireaux, François Velliet n’a pas pu s’empêcher de fourrer plein de bébêtes à poils dans son disque. On y trouve aussi des bestioles bizarres qui mangent les montagnes : les rozions… Sans compter les emmerleurs, qui font la bringue à pas d’heure, et puis des hippopotames, des paresseux, et une tribu de yacks tout ce qu’il y a de plus normale… Reste le plus bizarre de tous, qui marche à quatre, puis deux, puis trois pattes…
Pour ne rien gâcher au tableau, les illustrations de tout ce bestiaire ont été confiées à Roland Garrigue, qui est très fort en dessins d’animaux (surtout en bécasses… Que ceux qui comprennent laissent un commentaire, ils auront droit à une médaille.)
François Velliet est un « chanteur qui démange » qu’ils disent sur le bandeau de couverture. Moi, en toute honnêteté, ça m’a pas gratté quand je l’ai écouté, mais j’ai apprécié les sonorités jazzeuses, les rythmes balancés, et les paroles rigolotes.


Bas les pattes, 14 chansons pour brailler avec tous les animaux, un livre-disque de François Velliet, dans la collection Tintamarre des éditions Milan, 19,90€.

dimanche 19 juillet 2009

Les pieds dans le plat

Qu’il s’adresse aux petits ou au grands, Pascal Parisot garde le même ton nonchalant et grinçant. En mettant « les pieds dans le plat », l’artiste fait de l’humour à portée d’enfants, qui arrachera à coup sûr des rires à leurs parents.
En quatorze chansons, notre homme aborde des problématiques culinaires de première importance : les poissons panés savent-ils nager (et sont-ils seulement nés ?), comment choisir entre « sur place » et « à emporter », etc. Il n’hésite pas non plus à attaquer de front le problème de ceux qui chantent comme une casserole, ou qui ont des parents bio... Et malgré toutes ces histoires de poisson, je peux vous garantir que le ton est frais. Et même appétissant. Et même très bon.


Les pieds dans le plat, 14 chansons de Pascal Parisot, illustrées par Anne Laval, dans une collection de disques pour enfants, Tintamarre, dont les livrets sont de vrais livres illustrés.
Milan jeunesse, 19,90€.