dimanche 9 octobre 2011
OUF!
C'est pas joli joli, je vous l'accorde, mais que voulez-vous, il y a tant d'autres aventures palpitantes à vivre. Et puis, il reste toutes ces pépites, contenues - et toujours présentes - dans ce blog. Que celui qui a déjà tout lu, tout vu, tout entendu me jette la première pierre, tiens...
Sérieusement, toi internaute un peu perdu qui passe par là par hasard, saches que même si elles sont vieilles, les graines plantées dans ce blog ne sont pas périssables ou stériles, comme chez Monsanto. On peut les planter plusieurs fois, elles peuvent nourrir plusieurs générations de petits cerveaux humains...
Et puis au passage, apprenez que les Voilà Voilà ont sorti un nouvel album. Ouf! Oui, Ouf!, c'est comme ça qu'il s'appelle, l'album. Et pour ceux qui ne connaissent pas les Voilà Voilà, il est temps de relire l'intégralité de ce blog (ou de cliquer là, parce que je suis bonne fille, allez...)
jeudi 23 décembre 2010
Comment (bien) rater ses vacances
mercredi 22 décembre 2010
Couleurs du jour
jeudi 16 décembre 2010
Bêtes en stock
samedi 11 décembre 2010
Une vie de chat
mardi 7 décembre 2010
Les Pozzis
Les Pozzis : Léonce, tome 3 et Adèle, tome 4. Des romans de Brigitte Smadja, collection Mouche de L’école des loisirs, 9€ le livre.
dimanche 24 octobre 2010
Le petit chaPUBron rouge
Et voilà donc l’histoire du Petit chaperon rouge, entrecoupée de pubs à tout va. La petite fille apporte une galette et un petit pot de beurre à sa grand-mère ? La double page suivante vante la qualité de « La bonne galette de Chénou, la seule galette vraiment authentique, économique et folklorique ». Et ainsi, au fil du conte de Perrault, apparaissent des réclames pour les Assurances Bûcheron et Cie, les baskets Galoper’s, le parc d’attraction de
Un faux album publicitaire plein de vraie ironie, qui détourne avec énormément d’humour les codes de notre société malade de consommation.
Le petit chaPUBron rouge, un album écrit par Alain Serres d’après le conte de Perrault, illustré par Clotilde Perrin, avec la participation de Zaü, Pef, Martin Jarrie, Laurent Corvaisier, etc. aux publicités. Editions Rue du monde, 14€.
samedi 23 octobre 2010
Babyfaces
Aux enfants, dites juste qu’on y parle de John Cena et de Rey Mysterio, ça devrait suffire à les convaincre.
Babyfaces, un roman de Marie Desplechin, collection Neuf de L’école des loisirs, 8,50€.
*Je fais la maligne, mais c’est écrit en exergue du roman.
vendredi 22 octobre 2010
La rédaction de Soleman
La rédaction de Soleman, de Audren, illustré par Gabriel Gay, collection Mouche de L’école des loisirs, 6,50 €.
jeudi 21 octobre 2010
Traits portraits
La boutique des pandas / Malin comme un singe
La mode du vintage n’épargne pas le cinéma d’animation qui voit ressortir des petits bijoux exotiques des années 70-80. Dans deux DVD destinés aux tout-petits, Arte éditions remet au goût du jour les images délicates et pleines de grâce des Studios d’art de Shangaï. Sur une musique sautillante, avec une louable économie de paroles, singes, pandas, écureuils et hérissons s’animent à l’écran dans des décors aux couleurs vives et joyeuses. De belles images pour des morales irréprochables, quoique assez rigides et datées. L’épisode Attendons demain !, par exemple, s’avère ainsi être un plaidoyer sévère et sans appel contre la procrastination. Petit bémol à propos de ces jolis films si mignons : les voix sont pour la plupart débiles (le genre adulte contrefaisant la voix d’un enfant, hélas très répandu) mais comme je le faisais remarquer plus haut, il y en a très peu, c’est donc tout à fait supportable.
La boutique des pandas (à partir de 2 ans)
Malin comme un singe (à partir de 4 ans)
Deux sélections de films d’animation des Studios d’art de Shangaï, Arte éditions, 12,99€ le DVD.
mardi 19 octobre 2010
Rêves de liberté
Mue par une force rare, et en dépit des conventions sociales, la jeune Coréenne décidera de devenir médecin. Elle se confrontera également à la réalité sociale de son pays, dont elle avait jusque là été préservée.
Un joli roman sur le passage douloureux entre vieux mondes et modernité, entre tradition et liberté.
Rêves de liberté, un roman de Kim Soyeon, collection Matins calmes, éditions Chan-ok, 10,90€. Conseillé à partir de 11 ans.
lundi 18 octobre 2010
Ma petite planète chérie
Après une carrière à la télévision, les petits films d’animation de Ma petite planète chérie sortent donc au cinéma. Comme à son habitude, le studio Folimage oublie de considérer les enfants comme des êtres gnangnans et prend le temps de la qualité.
Ma petite planète chérie, neuf courts-métrages d’animation de Jacques-Rémy Girerd, en salle le 20 octobre.
Un CD des chansons sort également chez le label Enfance et musique.
lundi 4 octobre 2010
La boule dans la gorge
Sinon, j’y vois aussi un hymne au pouvoir anxiolytique des chats. Et que vois-je d’autre de passionnant, vous demandez-vous ? Eh bien, j’y vois des illustrations en noir et blanc, comme toujours dans cette collection atypique des Mouchoirs de poche. Des illustrations minimalistes pour faire grincer les roues et les engrenages du cerveau de vos petits, parce que, non, la vie n’est pas toujours un joli aplat de couleurs pastel…
La boule dans la gorge, de Damien Ferez, collection Mouchoir de poche, éditions Motus, 4,50€
vendredi 24 septembre 2010
Sans la télé
Ce récit autobiographique est un drôle d’objet, qui a éveillé chez moi un désir irrépressible d’aller illico m’enfermer dans une salle de cinéma (et d’y emmener mon fils évidemment). Un livre qui vous fait des étincelles dans la tête, moi je dis, il faut le faire circuler !
Sans la télé, un récit de Guillaume Guéraud, collection doAdo, éditions du Rouergue, 9,50€.
* Oui, je sais, cette chronique comporte 5 fois le mot « moi », et de six à présent… Ce blog devient totalement égocentrique.
vendredi 17 septembre 2010
La princesse qui n'aimait pas les princes
La princesse qui n’aimait pas les princes, de Alice Brière-Haquet et Lionel Larchevêque, Actes Sud junior, 7,50€.
mercredi 15 septembre 2010
Les chaussures
Les chaussures, de Gigi Bigot et Pépito Matéo, illustré par Isabelle Chatellard, Didier jeunesse, 14€.
La jardiniériste est de retour!
A tout de suite!
jeudi 3 juin 2010
Mandela, l’Africain multicolore
L’idée de génie de ce livre est d’avoir laissé une page entière par année de détention de Mandela. Soit donc, au centre de l’ouvrage, 27 pages se succédant, lentement, comme dans la vie du prisonnier, pour bien prendre la mesure de cette éternité (si tant est que l’on puisse vraiment en prendre la mesure quand on n’a jamais mis les pieds dans une prison).
Cerise sur le gâteau, ce livre fait partie de l’opération L’été des bouquins solidaires, que lancent depuis plusieurs années les éditions Rue du Monde, en partenariat avec Le Secours populaire. Le principe est le suivant : trois albums paraissent. Si vous en achetez au moins deux, alors un troisième est offert à des enfants « oubliés des vacances », à l’occasion de la traditionnelle journée des oubliés, qui permet à des milliers de gamins de passer une journée à la mer, fin août.
Mandela, l’Africain multicolore, texte de Alain Serres, illustrations Zaü, collection Grands portraits, Rue du Monde, 17€
lundi 24 mai 2010
Jour de lessive
Pas de monstres, pas de vilain méchant, pas d’angoisse métaphysique, ni de rebondissements cruciaux. Simplement une petite fille au bord d’une rivière qui se déshabille et va laver ses vêtements, en compagnie de ratons laveurs (évidemment) et d’une grenouille. Quel plaisir, quel repos !
Jour de lessive, Frédéric Stehr, L’école des loisirs, 12,50€.
vendredi 21 mai 2010
Le tigre et le chat
Les expressions et attitudes des animaux sont très réussies et très amusantes. Quant aux décors, ils sont exotiques comme il faut.
Le tigre et le chat, un album d’Eitaro Oshima, L’école des loisirs, 13,50€.
jeudi 20 mai 2010
Les petites filles top-modèles
Clémentine Beauvais, l’auteur, décrit habilement comment ces top-modèles en herbe, d’abord aux mains de leurs parents, passent ensuite dans celles de businesswomen cyniques, avant d’être jetées en pâture dans un milieu aux codes cruels et ravageurs. Il y a d’ailleurs au passage quelques portraits assez drôles de mannequins adultes totalement déglinguées. L’écriture est vive, la thématique et la couverture girly devraient emballer les gamines et pour une fois, celles-ci sortiront de leur lecture avec un peu plus de plomb dans la cervelle. Bien joué !
Les petites filles top-modèles, de Clémentine Beauvais, éd. Talents hauts, 7,90€.
mercredi 19 mai 2010
Gabriel Mouesca : non à la violence carcérale
Après 17 ans passés en prison, ce militant n’a cessé de dénoncer les conditions de détention en milieu carcéral, inhumaines et soumises à l’arbitraire, avant de devenir président de l’Observatoire international des prisons. Un portrait percutant pour ouvrir les yeux sur un sujet trop rarement abordé.
Gabriel Mouesca : Non à la violence carcérale, de Caroline Glorion, Actes Sud junior, 7,80€.
mardi 18 mai 2010
Ce soir-là
Il attend, comme tous le soirs, sa mère qui rentre du travail. Il fait passer le temps. Les devoirs, le goûter, la visite du voisin étudiant qui vient vérifier que tout va bien. Mais ce soir-là, sa mère est en retard. L’inquiétude va se mêler à l’attente, puis la panique, l’angoisse…
Une évocation très simple et sans misérabilisme d’une situation de vie précaire à tous les niveaux.
Ce soir-là, de Agnès Lacor, éd. Thierry Magnier, 5€.
vendredi 7 mai 2010
Le tueur à la cravate
C’est ainsi que débute le roman : une gamine met en ligne sur perdu-de-vue.com une vieille photo de lycée de son père et de sa mère. Sans s’en douter, elle déclenche une tempête, qui va faire claquer les portes des placards et en faire sortir bien des cadavres…
Quand on parvient au bout de cette haletante intrigue pleine de rebondissements et d’entrelacs, Marie-Aude Murail nous offre un bonus : un journal de création, qui relate au jour le jour le travail préparatoire du roman. Comment naît un roman (ou pas) répond ainsi à cette question, à laquelle l’auteure est régulièrement sommée de répondre : « D’où ça vous vient, l’inspiration ? ». La gestation d’une histoire, le choix d’un univers, les mystères de l’inspiration, la recherche documentaire, la construction des personnages… autant de facettes du travail d’écriture et de la création qui sont ici évoquées en situation, de façon donc très concrète. On assiste aux premières pierres du roman en train d’être posées, alors même que l’auteure se demande encore si elle ne va pas plutôt écrire une histoire inspirée de la mythologie grecque… Un passionnant flash back qui éclaire le roman d’une nouvelle lumière.
Le tueur à la cravate, un roman de Marie-Aude Murail, dans la collection Medium de L’école des loisirs, 11,50€.
mardi 4 mai 2010
Fête du livre jeunesse de Villeurbanne
RESISTER, c’est le thème de la fête du livre jeunesse de Villeurbanne. C’est du 5 au 9 mai. Et c’est à … Villeurbanne, pardi !
Et si vous habitez Biarritz, ou Bastia, et que vous hésitez encore un peu à traverser la France, lisez donc cette interview que m’a généreusement accordée Gérard Picot, le directeur et fondateur de cette fête… (interview publiée dans le non moins résistant magazine Témoignage Chrétien)
Passionné et enthousiaste, Gérard Picot est le fondateur de l’autoproclamée « géniale » Fête du livre jeunesse de Villeurbanne. Avec cette onzième édition, sur le thème Résister, il met en avant une littérature engagée, s’adressant à tous les âges, et la porte au cœur de la cité.
Vous précisez bien qu’il s’agit d’une « fête du livre » et non d’un salon…
GERARD PICOT : C’est tout sauf de l’événementiel. Cette fête est devenue incontournable dans le paysage associatif et scolaire de la ville. C’est le résultat d’un travail d’un an. Une centaine de projets sont organisés en amont, dans des structures classiques – écoles, lycées – mais aussi dans les maisons d’arrêt, les hôpitaux, auprès des non voyants, etc. C’est une spécificité toute villeurbannaise. Il y a vraiment une notion de fête. C’est une espèce de gâteau qu’on prépare pendant un an. Et le week-end on le mange tous ensemble !
Pourquoi ce thème, Résister ?
GERARD PICOT : C’est un choix que j’ai fait suite à un partenariat avec l’Education nationale, sur le constat que cette vénérable institution était malmenée par le pouvoir en place. Par ailleurs, notre fête du livre est sensibilisée à tous les problèmes sociaux et nous privilégions les thèmes citoyens. Il y a deux ans, nous avons fait Et toi ton toit ? qui posait le problème des maisons d’arrêt, des expulsions et du logement. L’année prochaine, le thème sera : « Les filles et les garçons naissent égaux, certains plus que d’autres ».
Comment abordez-vous ce thème de la résistance ?
GERARD PICOT : On est parti de l’album Ita-Rose, de Rolande Causse et Gilles Rapaport [éd. Circonflexe, NDLR], qui parle de la déportation d’une famille juive pendant la guerre. Il se trouve que la maison d’Ita-Rose est à Villeurbanne. On a eu envie de partir des valeurs de la Résistance, la vraie, la pure, la dure, pour arriver aux valeurs de la résistance contemporaine. Des auteurs qui ont écrit sur le Rwanda sont invités. Il s’agit aussi tout simplement de la résistance au quotidien telle qu’elle apparaît dans le dernier album d’Alain Serres, illustré par Pef, Travailler moins pour lire plus [éd. Rue du Monde, NDLR]. On a aussi invité des auteurs qui parlent de la résistance au formatage, aux marques, au qu’en dira-t-on. Il est important pour moi qu’on puisse aussi parler de l’humour et de la dérision comme moyens de résister, en invitant les Plonk et Replonk. L’idée n’est pas que les 20 000 visiteurs repartent plombés, la tête basse, mais qu’ils repartent avec beaucoup d’émotion et d’interrogations aussi.
Lire et faire lire, n’est-ce pas déjà résister ?
GERARD PICOT : C’est ce que disait Pennac : « Ouvrir un livre tous les jours est un acte de résistance ». Il le disait déjà à une époque où l’écran n’était pas omniprésent.
Ça concerne aussi des enfants de 2 ans ?
GERARD PICOT : Oui complètement ! On propose des albums pour des enfants de 2 ans jusqu’aux livres pour des grands adulescents de 23 ans. La notion de résistance, chez le petit, c’est résister au départ de sa maman la nuit quand on le couche, résister à avoir sa tétine. C’est une attitude. Y a pas d’âge pour résister ! Du Nutella à Nicolas, résistons !
Le salon du livre jeunesse de Montreuil a failli perdre une grosse partie de ses subventions. Les salons et fêtes du livre sont-ils tous menacés ?
GERARD PICOT : Les fêtes du livre sont tout sauf indolores et sans saveur. C’est vrai qu’elles sont souvent en proie aux discussions. Elles sont fragiles.
La Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, du 5 au 9 mai.
Tout le programme, expo, spectacles et auteurs ou illustrateurs invités sur le site :
http://www.fetedulivre.villeurbanne.fr/index.html
dimanche 18 avril 2010
C’est un monde !
Un album au graphisme audacieux, qui aborde, l’air de rien, et avec malice, des sujets des plus existentiels.
C’est un monde ! Le Diable expliqué aux enfants ou pourquoi papa bricole, de Michel Galvin, Le Seuil jeunesse, 16,50€
vendredi 16 avril 2010
T’étais qui toi ?
Les trois premiers titres sont consacrés à Charles de Gaulle, Agrippine et Léonard de Vinci.
Le Charles de Gaulle écrit par Vincent Cuvellier est particulièrement savoureux (le contraire eut été étonnant, tiens).
Des petits bonheurs de lecture pour des immersions dans l’Histoire décomplexées, et garanties sans poussière !
T'étais qui, toi?, une collection des éditions Actes Sud Junior. 7,80€ le livre.
jeudi 15 avril 2010
Une graine en cadeau
Jolie réflexion sur la générosité, l’attention aux autres, la consommation tout de suite et maintenant, l’être et l’avoir quoi…
Gilles Abier est très fort pour « planter » des récits très ancrés dans le quotidien, auxquels viennent se mêler des touches de fantastique (c’était déjà le cas dans La vie en verte).
J’aime, comme on dit sur Facebook.
Une graine en cadeau, un roman de Gilles Abier, illustré par Benjamin Adam, collection Cadet, Actes Sud junior, 7€.
mercredi 14 avril 2010
Autochtone
Sous ce haut chapiteau orange, rien ne marche plus comme dans la vie. Les hommes volent, les femmes leur montent dessus, les être s’empilent dans le sens de la hauteur, ils se propulsent, se jettent, marchent sur les murs, se cognent, sont aplatis, projetés, lâchés, en transe… Autant de prouesses physiques époustouflantes, chorégraphiées par Karin Vyncke et réalisées par une bande d’anciens élèves du Centre national des arts du cirque.
Une grande étrangeté, pas si étrangère pourtant à notre monde, puisqu’on y croise des hommes avançant guidés par des carottes, des êtres jetés de chez eux comme de vulgaires couvertures.
Dans l’obscurité de la salle, alternent sentiment d’urgence, scènes de chaos, ambiances d’exils, de réfugiés, de fins de marché, de récup’ et de toiles de tentes… Devant nous, des corps désarticulés, manipulés, écartelés, dénudés, humiliés… Des accès de fureur aussi, soulignés par des moments de pur hard rock ou autre métal décapant.
Un univers froid, violent et mécanique, où perce pourtant de la poésie, de l’humanité et que traversent aussi des corps en harmonie (et notamment un couple enlacé dans les airs dans une danse nuptiale vertigineuse).
Pour résumer, un spectacle d’une intensité décoiffante, qui sèchera parents et enfants.
Autochtone, Espace cirque d’Antony, les 16 et 17 avril, à 20h. Conseillé à partir de 8 ans.
Puis en tournée, à Chalons en Champagne notamment (du 1er au 6 juin) et Rennes (du 5 au 10 juillet).
Le site du collectif AOC : http://www.collectifaoc.com/