J’ai gardé le meilleur pour le dessert. De tous, ce petit roman est en effet mon Super Préféré. L’auteur, Natalia Noussinova, y raconte son enfance à Moscou, à la fin des années 60, sous l’ère Brejnev.
Les appartements communautaires, Lénine, les sovkhozes, ou le magasin Goum… Tout le « folklore » de l’époque communiste y est ainsi décrit de l’intérieur, par le regard affûté et plein d’angélisme d’une gamine de dix ans. Elle nous dépeint une ambiance et des personnages tous plus attachants les uns que les autres, maladroits parfois, avec des caractères bien trempés, et des idées aussi fixes que loufoques… Outre l’arrivée d’un chien abandonné dans la famille de Natalia et de sa petite sœur Tania, l’histoire est parsemée d’épisodes croquignolesques, de canards parlant français, ou d’un père Noël saoul comme une barrique des plus cocasses… Ce livre déborde d’humour, de second degré et de tendresse.
On y trouve également, à la fin, un petit lexique aussi savoureux que le texte, qui revient entre autres sur des termes politiques, ou spécifiques à l’histoire russe (vieux Bolcheviks, révolution d’Octobre, pionniers, etc.)
Un roman très pédagogique, fin, plein de dérision et de mansuétude pour ces gens qui pensaient pouvoir imposer aux autres le bonheur sur terre…
Les aventures de Djerik, de Natalia Noussinova, L’école des loisirs, 9,50€. Conseillé (très vivement), à partir de 9 ans, jusque bien au-delà…
Les appartements communautaires, Lénine, les sovkhozes, ou le magasin Goum… Tout le « folklore » de l’époque communiste y est ainsi décrit de l’intérieur, par le regard affûté et plein d’angélisme d’une gamine de dix ans. Elle nous dépeint une ambiance et des personnages tous plus attachants les uns que les autres, maladroits parfois, avec des caractères bien trempés, et des idées aussi fixes que loufoques… Outre l’arrivée d’un chien abandonné dans la famille de Natalia et de sa petite sœur Tania, l’histoire est parsemée d’épisodes croquignolesques, de canards parlant français, ou d’un père Noël saoul comme une barrique des plus cocasses… Ce livre déborde d’humour, de second degré et de tendresse.
On y trouve également, à la fin, un petit lexique aussi savoureux que le texte, qui revient entre autres sur des termes politiques, ou spécifiques à l’histoire russe (vieux Bolcheviks, révolution d’Octobre, pionniers, etc.)
Un roman très pédagogique, fin, plein de dérision et de mansuétude pour ces gens qui pensaient pouvoir imposer aux autres le bonheur sur terre…
Les aventures de Djerik, de Natalia Noussinova, L’école des loisirs, 9,50€. Conseillé (très vivement), à partir de 9 ans, jusque bien au-delà…