En apprenant que ce film avait été réalisé (entre autres) sous les bons auspices de Jérôme Deschamps et Macha Makeieff, j’avais envie de l’aimer, j’étais prête à me laisser surprendre, emporter dans leur joyeux monde déglingué. Eh ben raté.
Il y a pourtant plein de chouettes choses dans ce film d’animation dernier cri.
Et en premier lieu, des autruches lourdaudes qui conduisent des carrosses. Très drôles.
Mais également un chat (botté) sympa et attachant, un ogre touchant, recousu de partout, qui ressemble à Frankenstein et veut devenir un cygne… Réjouissant, non ?! Sans compter la reine, interprétée, et visiblement inspirée, par la géantissime Yolande Moreau. Un régal !
Je n’ai pas non plus de mal à dire des décors et des costumes, originaux et très travaillés.
Quant à la bande son, j’applaudis carrément : reprises de morceaux classiques au pipeau (ou un truc dans le genre), remix de standards américains (notamment I feel pretty de West Side Story), musiques d’ambiance western ou bonne vieille chanson française d’aujourd’hui… ça colle toujours, ça donne envie de bouger, de danser et les références sont poilantes.
Le doublage, me direz-vous, il ne doit pas être terrible, le doublage, hein… Eh bien si ! Le doublage est excellent, mesdames et messieurs ! Qu’on se le dise !
Bon ben alors, c’est la morale de la fin qui a dû la gêner, pensez-vous… Que nenni ! Elle est parfaite cette morale. Pensez-vous : il faut toujours dire la vérité ! Ma morale préférée !
Mais alors, c’est quoi son problème à celle-là ? hurlez-vous intérieurement.
Eh bien, mon problème c’est que malgré ces ingrédients de qualité, la mayo reste toute molle au fond du bol. C’est un film sans surprise, légèrement bavard, gavé de références, au point que ça finirait presque par faire mal à la tête. Certains personnages, comme celui du chambellan sont agaçants et mal définis. D’autres fades, figés et un peu « déjà vus » (dans Shrek) comme ceux du fils du meunier et de la princesse.
Enfin, je vous préviens, il vaut mieux être diplômé es-Contes de Perrault pour saisir certaines subtilités et pirouettes.
La véritable histoire du chat botté, un film de Pascal Hérold, Jérôme Deschamps et Macha Makeieff, sortie en salle le 1er avril.
Il y a pourtant plein de chouettes choses dans ce film d’animation dernier cri.
Et en premier lieu, des autruches lourdaudes qui conduisent des carrosses. Très drôles.
Mais également un chat (botté) sympa et attachant, un ogre touchant, recousu de partout, qui ressemble à Frankenstein et veut devenir un cygne… Réjouissant, non ?! Sans compter la reine, interprétée, et visiblement inspirée, par la géantissime Yolande Moreau. Un régal !
Je n’ai pas non plus de mal à dire des décors et des costumes, originaux et très travaillés.
Quant à la bande son, j’applaudis carrément : reprises de morceaux classiques au pipeau (ou un truc dans le genre), remix de standards américains (notamment I feel pretty de West Side Story), musiques d’ambiance western ou bonne vieille chanson française d’aujourd’hui… ça colle toujours, ça donne envie de bouger, de danser et les références sont poilantes.
Le doublage, me direz-vous, il ne doit pas être terrible, le doublage, hein… Eh bien si ! Le doublage est excellent, mesdames et messieurs ! Qu’on se le dise !
Bon ben alors, c’est la morale de la fin qui a dû la gêner, pensez-vous… Que nenni ! Elle est parfaite cette morale. Pensez-vous : il faut toujours dire la vérité ! Ma morale préférée !
Mais alors, c’est quoi son problème à celle-là ? hurlez-vous intérieurement.
Eh bien, mon problème c’est que malgré ces ingrédients de qualité, la mayo reste toute molle au fond du bol. C’est un film sans surprise, légèrement bavard, gavé de références, au point que ça finirait presque par faire mal à la tête. Certains personnages, comme celui du chambellan sont agaçants et mal définis. D’autres fades, figés et un peu « déjà vus » (dans Shrek) comme ceux du fils du meunier et de la princesse.
Enfin, je vous préviens, il vaut mieux être diplômé es-Contes de Perrault pour saisir certaines subtilités et pirouettes.
La véritable histoire du chat botté, un film de Pascal Hérold, Jérôme Deschamps et Macha Makeieff, sortie en salle le 1er avril.
5 commentaires:
En fait il y a comme une overdose de parodies parodiques parodiant les contes... Shrek a été une espèce de top. Le III était déjà de trop.
Tout à fait d'accord. Shrek 3 aurait dû être sponsorisé par Efferalgan tant il faisait mal à la tête!
Heureusement qu'y a des types et des typettes qui ont encore des choses à raconter, comme Miyazaki et son superbe Ponyo...
tiens, mais c'est marrant, maintenant que j'y pense, je publie une parodie de Blanche Neige à la rentrée prochaine... euh, hem,hem, euh...
Hem hem ^^
En même temps, on peut dire que c'est devenu un genre auquel il faut sacrifier...
oui,oui, on va dire ça... Je sacrifie au genre, voilà tout. Et même que, y a pas de honte, hein...
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