Juste pour le plaisir, je vous raconte toute l’histoire…
Fils d’une déesse et d’un mortel, Orphée subjugue tout le monde avec sa lyre, même les animaux et les arbres, c’est dire ! La musique, le chant et la poésie, c’est son truc à mort. Et il n’a même pas un regard pour toutes les bimbos de Grèce qui se pâment à ses pieds. Jusqu’au jour où il croise le regard de la belle Eurydice. Il en tombe raide dingue et l’épouse aussitôt. Alors que nos contes s’arrêteraient là, avec un mariage heureux et tout plein d’enfants, pour Orphée, c’est bien au contraire le début de la galère qui commence.
Car voilà-t-y pas qu’Eurydice se fait mordre par un serpent et meurt. Rien à faire, les Moires – qui ont le pouvoir de couper les fils de la vie – ont décidé que c’était son heure. Mais Orphée ne l’entend pas de cette oreille. Et il va, tranquille le gars, chercher Eurydice au royaume des morts.
Avec un tel aplomb et une telle confiance en soi, pas étonnant qu’il obtienne exceptionnellement l’autorisation de ramener sa belle. A la condition, toutefois, qu’il ne se retourne pas vers elle avant d’être sorti de chez les morts. Et là, paf, au dernier moment il craque, il se retourne, et c’est foutu…
Le mythe d’Orphée finit mal, et même dans des circonstances dignes de Evil Dead ou Massacre à la tronçonneuse. Heureusement, l’histoire qui encadre le récit du mythe (dans la version de monsieur Pommaux), et qui se passe dans le monde contemporain, finit de manière beaucoup plus soft. Faut dire qu’on a de bons anti-venins aujourd’hui, c’est quand même plus simple que tout ce bazar...
Orphée et la morsure du serpent, écrit et illustré par Yvan Pommeaux, L’école des loisirs, 18,50€.
mercredi 22 juillet 2009
Orphée et la morsure du serpent
Yvan Pommaux, quand il s’ennuie, se farcit un petit épisode de la mythologie grecque. Après Thésée, le voilà qui nous revient avec Orphée. Et comme il est très fort, ce monsieur Pommaux, il parvient à rendre cette légende accessible à des enfants (et à leurs ignares parents, au passage).
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