vendredi 24 septembre 2010

Sans la télé

Je serais curieuse de savoir ce que les ados peuvent penser de ce livre pour ado. Car moi qui suis bel et bien adulte, je m’y suis sentie comme chez moi. Rien d’étonnant à cela, l’auteur a tout copié sur moi : il a mon âge et il a passé une enfance sans télévision, à l’époque où la télé, justement, commençait à sérieusement envahir les esprits.
Privé de Goldorak, Tom Sawyer et de La petite maison dans la prairie, quand toute la récré ne parlait que de ça, voilà de quoi passer le restant de ses jours allongé sur un divan à 120 euros la séance. Heureusement, la maman de Guillaume Guéraud, l’auteur, a eu l’excellente idée d’emmener son fils avec elle au cinéma, voir des trucs pas du tout de son âge. Et c’est ainsi que le futur écrivain va s’ouvrir au monde, se forger une identité, et supporter la vie lourdingue de sa cité.

Ce récit autobiographique est un drôle d’objet, qui a éveillé chez moi un désir irrépressible d’aller illico m’enfermer dans une salle de cinéma (et d’y emmener mon fils évidemment). Un livre qui vous fait des étincelles dans la tête, moi je dis, il faut le faire circuler !



Sans la télé, un récit de Guillaume Guéraud, collection doAdo, éditions du Rouergue, 9,50€.



* Oui, je sais, cette chronique comporte 5 fois le mot « moi », et de six à présent… Ce blog devient totalement égocentrique.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

d'où un petit abonnement à la cinémathèque... tout est clair.
Emilie