
Les deux êtres s’apprivoisent. La curiosité de l’enfant et la méfiance du vieillard font resurgir le poids du régime franquiste, les démons de la guerre, cette fausse paix que chacun porte alors encore en soi, à fleur de peau… Mais au contact de la vie qui bouillonne dans cette enfant, à l’évocation de sa famille excentrique, drôle, originale et chaleureuse, si pleine de fantaisie et d’amour, le vieux cireur de chaussures retrouve la confiance.
Un livre parfois un peu ardu à lire, décousu et lent à démarrer, mais plein d’humanité, d’intelligence et d’espoir en l’homme. On en sort touché, et pourquoi pas même légèrement différent, car il y a des choses particulièrement précieuses et essentielles à puiser dans ce roman.
La place du leïko, roman de Maria José Martinez, collection Médium de L’école des loisirs, 10€.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire