lundi 25 janvier 2010

La princesse et la grenouille

Du Disney à l’ancienne. Sans tomber dans la nostalgie, et même si c’est sûrement marketé pour, c’est un vrai bonheur de retrouver les traits doux, les lignes gracieuses d’un Bambi ou de La Belle et le clochard. Deux films qui ont servi de références aux dessinateurs de cette princesse-là. Du dessin fait main, qui change agréablement de l’univers synthétique de l’animation actuelle (ça, c’est mon côté réac').
Autre révolution, la princesse est noire ! Si, si, carrément, comme le président des USA ! Et cerise sur le gâteau, elle ne veut pour rien au monde échanger ses aspirations personnelles (ouvrir un restaurant) contre un prince charmant. La suite s’avèrera pour elle un peu plus complexe, mais sans se vautrer dans la parodie habituelle des contes de fées, devenue sport de compétition, le scénario aborde son sujet avec quelques nuances bienvenues. L’humour ne s’envole pas vers des quatorzièmes degrés indigestes. Bref, c’est bien mené, c’est drôle tout simplement, c’est mignon comme tout, c’est poétique. Même si parfois un poil trop lyrique à mon goût, mais bon, c’est du Disney pur sucre, quoi !

La princesse et la grenouille, un dessin animé de John Lasseter, produit par Disney, en salle le 27 janvier.

2 commentaires:

Alice Brière-Haquet a dit…

Je suis contente que tu aies aimé aussi... Perso, j'ai eu l'impression d'avoir 6 ans l'espace d'1h30 et c'était trop bien ^^ C'est du vrai Walt Disney qui ne se caricature pas, et c'est super de voir que ça marche encore...

Gwendoline Raisson a dit…

oui, j'ai été agréablement surprise de retrouver cette ancienne manière de faire, tout en restant résolument moderne (le portrait très contemporain de la fifille princesse rose gâtée et néanmoins sympatique m'a bien plu)