
Je fais partie de ces gens dont le destin, n’ayons pas peur des mots, a été marqué par Michka. Plus de trente ans après sa première lecture, cette histoire me fait toujours pleurer et m’émeut profondément. Et j’ai découvert avec stupeur, il y a quelques années, que j’étais loin d’être la seule.
Est-ce une raison pour le lire aujourd’hui à nos enfants et les traumatiser à leur tour ? J’avoue que je ne mesure pas bien encore l’ensemble des effets secondaires d’une telle lecture. Je reconnais par ailleurs qu’il y flotte comme un parfum de morale chrétienne vantant les mérites du sacrifice. N’empêche, c’est viscéral, j’aime ce livre. Et je vous signale donc cette nouvelle édition toute dorée et brillante.
Michka, conte de Marie Colmont et dessins de Feodor Rojankovsky, Père castor – Flammarion, 12€.
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