Au pays de Titus, le temps n’est pas celui des parents. Ceux-là peuvent bien s’époumoner : Mange proprement. Va te laver les dents. Applique-toi. Ecoute la leçon. Arrête de rêver… Titus s’en fout. Il laisse les adultes et leurs mots, et s’échappe dans son monde, dans son pays à lui, où l’enfant et la nature ne font qu’un, où il est nécessaire de compter les petits pois avant de les manger, où l’on observe les fourmis qui fourmillent, et où les adultes ne savent plus aller, tout « serrurouillés » qu’ils sont devenus.
Il y a plein de choses dans cet immense livre : de la poésie, des cris, des mots qui s’affichent en grand sur les pages, ou au contraire en tout petit. Le monde des adultes, en noir et blanc, alterne avec celui de Titus, en couleur. Les enfants devraient retrouver dans cet album aux dimensions géantes le rapport qu’ils entretiennent au monde : sensuel, physique, imaginaire. Et, qui sait, les parents se laisseront peut-être séduire par ce très beau plaidoyer pour donner aux petits le temps de grandir.
Au pays de Titus, texte de Claudine Galea, illustrations de Goele Dewanckel, éditions du Rouergue, 22€.
Il y a plein de choses dans cet immense livre : de la poésie, des cris, des mots qui s’affichent en grand sur les pages, ou au contraire en tout petit. Le monde des adultes, en noir et blanc, alterne avec celui de Titus, en couleur. Les enfants devraient retrouver dans cet album aux dimensions géantes le rapport qu’ils entretiennent au monde : sensuel, physique, imaginaire. Et, qui sait, les parents se laisseront peut-être séduire par ce très beau plaidoyer pour donner aux petits le temps de grandir.
Au pays de Titus, texte de Claudine Galea, illustrations de Goele Dewanckel, éditions du Rouergue, 22€.
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