mercredi 19 novembre 2008

Au berceau du monde

Il n’y a pas que chez nous que de pauvres orphelins innocents se retrouvent à la merci d’ignobles vilains pas beaux. Partout dans le monde, se jouent les mêmes psychodrames. Et pendant que notre petit chaperon fait causette avec le loup, des gamines habillées en peau de bête se coltinent des tigres démoniaques.
Elga et les jouets de bois nous embarque ainsi dans l’univers neigeux et les traditions du peuple oudégué, qui vit des jours plus ou moins paisibles aux confins de la Sibérie. Des gens pas trop comme nous, qui ont notamment pour principe de laisser à leur gibier la possibilité de s’enfuir avant de le tuer (et là, je dis : qui peut se vanter d’avoir déjà laissé sa chance à un poulet, à la caisse du supermarché ?).
Une version très dépaysante de Cendrillon, pauvre orpheline martyrisée par son abominable belle-mère, qui obtient son salut grâce aux forces de la nature et à sa grande bonté.

Cheval violon, est un conte encore plus tragique, mais néanmoins fort beau, qui prend sa source dans le patrimoine mongole. Une histoire pleine de chevaux, de moutons et d’émotions fortes.

Vous l’aurez compris, la collection Au berceau du monde permet d’aller voir ailleurs si on y est, et de plonger dans des histoires particulièrement exotiques pour des petits cerveaux occidentaux.

Elga et les jouets de bois, texte de Claude Clément et illustrations d’Hélène Muller, Le Sorbier, 13,50€.
Cheval violon, texte de Bernard Chèze, illustrations en volume de Clémentine Sourdais et Martin Viot, Le Sorbier, 13,50€.

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