jeudi 13 novembre 2008

L’ours qui avait une épée

Mettez une épée entre les pattes d’un ours, et le voilà qui fait le malin, se mettant à saucissonner tout ce qu’il croise. Le jour où son fort est détruit par une inondation, l’occasion est trop belle pour cet ours guerrier, qui part découper en morceaux le responsable de cette catastrophe.
Mais problème : à chaque fois qu’il s’apprête à trucider le coupable, ce dernier se défausse sur un autre. Et de coupable en coupable, notre ours finit par se rendre compte que… Que…? Si vous préférez avoir la surprise, il est encore temps de partir en courant. Pour les autres, vous l’aurez deviné de toute manière, l’ours se rend compte que tout est de sa faute à lui, et que pour se rendre justice, c’est lui-même qu’il devrait trancher en deux. Alors, forcément, ça le fait réfléchir, l’ours, (il était temps), et il finit par faire amende honorable.
Cette fable écologique sur l’équilibre naturel de la planète, se déroule à la façon d’un conte randonnée (la même situation est rejouée plusieurs fois avec des protagonistes différents). Elle est magnifiquement servie par de grandes illustrations dynamiques, pleines de détails et d’audaces graphiques.
Inutile de vous dire que toute ressemblance avec des êtres humains serait purement fortuite…

Texte de Davide Cali et illustrations de Gianluca Foli, éd. Rue du Monde, 16€. A partir de 4 ans.

3 commentaires:

Alice Brière-Haquet a dit…

Davide Cali écrit ??

Ou c'est une buguerie ?

Gwendoline Raisson a dit…

Non, non, je n'ai pas bugué, cet homme écrit. En italien pour ce qui est de ce texte, car il a été traduit en français.
Et pour notre gouverne à tous, voici sa bio:

"Davide Cali est italien.Il est né en 1972. Il dessine depuis qu'il est tout petit. Après des études de comptabilité, il retourne à ses amours et collabore à une revue italienne de bande dessinée. En 2000, il se tourne vers la littérature jeunesse, à la fois comme auteur et comme illustrateur. Désormais il se consacre à l'écriture. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, en italien ou en français, notamment chez Sarbacane, comme "Moi, j'attends" ou "L'Ennemi"."

Alice Brière-Haquet a dit…

Wouhaou... Mais il est parfait cet homme ^^