
Sur le fond, le propos est tout aussi louable : outre une apologie de la lecture et de l’imagination, il y est question du rêve comme moteur de nos vies, qui doit être sauvé des mains des vilains profiteurs, marchands-de-tapis-sans-scrupules-prêts-à-tout-pour-gagner-de-l’argent.
Kerity est un hommage aux histoires, aux contes fondateurs pour l’homme d’où qu’il vienne, joliment illustré par la dernière séquence du film ou l’on entend des hommes et des femmes du monde entier raconter des histoires aux enfants avant de s’endormir (comment ça, c’est pas sympa de raconter la fin ? Je fais ce que je veux, c’est mon blog, voilà.).
Jusque-là, cependant, rien de très révolutionnaire ni de bouleversant, mais je retiens tout de même quelques très belles scènes où l’enfant est assailli par les lettres, se retrouve happé dans un océan de mots et de signes incompréhensibles, tombe dans un livre où les lettres prennent vie, inquiétantes, magiques et violentes. C’est de loin ce que j’ai préféré, cette ambiance surréaliste et onirique, très proche de l’univers des livres pour la jeunesse justement. Un joli moment de surprise, mais court…
Kerity, la maison des contes, un film de Dominique Monféry, Rébecca Dautremer et Anik Le Ray, sortie en salle le 16 décembre.
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